Le point de vue de JF Denes
Cet article reprend l'essentiel du premier mail envoyé à un nombre restreint de copropriétaires avant la création de ce BLOG, avec quelques ajouts des premières réponses reçues.
Quelles sont donc les options offertes ?
· Signer le contrat tel quel ? Cela peut convenir à des Copropriétaires occupant toutes leurs semaines et ne voulant pas s’embarrasser de la gestion,
· Vendre (plusieurs Copropriétaires nous ont fait part de ce désir) ? Le moment n’est probablement pas opportun.
· Mettre le logement en gestion via un loueur professionnel, ou Internet ? Les échos sur ces solutions sont très variables
· Passer en bail financier si toutes les semaines ne sont pas occupées ?
· Chercher à améliorer les clauses du bail avant de signer ?
Ci-dessous les points soulevés par les différents courriers reçus.
A. Aspect financier :
1. Art 5.9 Les charges sont maintenant payées à 100% par le bailleur et non plus par P&V. Or le Bailleur bénéficie de son appartement sur une période nettement inférieure à celle de P&V. Le rapport Gain/Coût devrait en tenir compte.
2. Art 6.2 Les loyers et les impôts associés comme précédemment, sont calculés sur un loyer fictif plein, or l’expérience a montré que les loyers réels proposés depuis quelque temps par P&V sont très souvent bradés ! et donc, il semble normal que ce point soit revu pour se rapprocher de la réalité.
a. La révision du loyer concerne le loyer en numéraire, qu’en est-il de la révision du loyer « en nature » ?
b. Quelle est la base de calcul du loyer en nature ?
3. Art 6.3, cette clause préférentielle semble être un leurre vu le nombre de promotions faites tout au long de l’année, => que cette clause soit par exemple 5% en dessous du prix de promotion si promotion en cours il y a.
4. La partie enlèvement des ordures de la taxe était remboursée par P&V, qu’en est-il avec ce bail. Est-elle maintenant réintégrée dans les taxes foncières, et non plus remboursée. Est-ce légitime ?
5. Art 7.4 Le point sur les échanges mis en avant par P&V a perdu beaucoup de son intérêt depuis les premiers baux. Le niveau actuel des « frais de dossier » semble difficilement justifiable, ne pourrait-il être remis à un niveau acceptable ?
6. Pour une offre de location hors ouverture du site de Cap Esterel les semaines BS n’ont pu être utilisées, ceci devrait être possible.
7. L’expérience passée a montré que le site pouvait être réquisitionné. Dans cette éventualité et pour cette période, le Bailleur devrait pouvoir se faire rembourser les loyers en nature.
8. Bien que relativement négligeable, on peut noter l’amélioration dans un paiement trimestriel des loyers, plutôt qu’annuellement. Cela peut être un léger plus pour amortir le paiement trimestriel des charges.
B. Aspect contractuel :
1. Art 2.1 : La clause résolutoire peut peut-être se comprendre, mais alors pourquoi ce déséquilibre, qui autorise P&V à sortir de ce bail au bout d’un an et non pas le bailleur pour toute cause nécessaire, même sans vente, par exemple pour changer son mode de gestion.
2. Art 2.2 : L’obligation de passer par PVCI pour revendre l’appartement est aussi dissymétrique ; il interdirait au Bailleur de vendre son bien à un meilleur prix s’il trouvait une meilleure offre par lui-même ! Préavis de 3 mois avant le 30 juin + 3 mois de mandat exclusif, voilà qui fait long au cas où un changement serait voulu en octobre par exemple !
3. Art 6.1 : Pourquoi imposer des formules limitées sur les semaines d’occupation, facilitant la gestion de P&V mais pas nécessairement conformes aux désirs des Bailleurs.
Dans tous les cas de figure, ce n’est que si un nombre suffisant de Bailleurs pensent de même, le font savoir et surtout s’engagent dans une démarche commune que des échanges pourraient être initiés avec P&V.
JF Denes
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