Je voudrais rajouter quelques remarques personnelles en complément du point de vue de JF Denes.
Je considère que l 'évolution du loyer en nature par rapport au loyer en espèces est tout à fait illogique et très pénalisant fiscalement pour les bailleurs que nous sommes.
J'avais écrit, il y a environ 3 ans, une lettre à ce propos à M. Frederic Perey.
La réponse que j'avais reçu n'apportait aucune justification sérieuse de cette évolution et ne répondait pas à mes préoccupations d'ordre fiscal.
Quelques chiffres concernant mes loyers :
- en 2003, mon loyer en nature représentait 111 % de mon loyer en espèces (11% de plus)
- en 2016, mon loyer en nature représentait 193% de mon loyer en espèces (93% de plus soit presque le double)!
Dit autrement, de 2003 à 2016 :
- mon loyer en espèces a progressé de 21,6% (incluant une baisse de 12 % en 2012 correspondant à la prise en charge par PV des travaux de rénovation de l'appartement - travaux maintenant amortis mais n'ayant donné lieu à aucune réévaluation du loyer en espèces ...!) alors que sur la même période (de 2003 à 2016)
- mon loyer en nature a progressé de 111% Sur ces loyers en nature, non perçus, il faut, bien sûr, également payer l'impôt sur le revenu et la TVA) ...
Si de plus il faut maintenant déduire de ces loyers les charges de copropriété ( ce qui représente pour moi presque la moitié du loyer en espèces proposé) je trouve que la coupe est pleine (euphémisme, car elle s'est aujourd'hui dangereusement vidée !) Dans ces conditions, il est fort probable que je ne renouvèlerai pas le bail avec PV cette année.
GF
Copropriété du Belvédère
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